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À propos

Une Anglaise en 5 corps optiques

L’Altesse est une adaptation typographique des écritures de type Anglaise gravée par des maîtres de la gravure sur cuivre du XIXe et XXe siècle. Débarrassée des contraintes du plomb, l’Altesse conçue en 5 corps optiques permet de retrouver le plaisir de la calligraphie automatisée. Avec ses trente-huit fonctions OpenType et 1557 glyphes, les possibilités sont infinies ou presque.

Les références de l’Altesse

Avec l’arrivée de la gravure sur cuivre et de l’imprimerie qui remplace peu à peu les usages habituels en calligraphie, se développent, séparément de l’italique, des styles typographiques qui imitent l’écriture. Joseph Gaspard Gillé publie en 1808 un Recueil des divers caractères, vignettes et ornements. Il faudra attendre la photocomposition, qui préfigure la transition vers la typographie numérique, pour être totalement libérés du bloc de plomb.

La conception de l’Altesse

L’Altesse n’est pas la recréation d’une référence particulière, elle est une interprétation contemporaine de différentes sources gravées du XIXe siècle. Ses dessins sont directement influencés par les gravures sur cuivre françaises en usage au fil des siècles.

L’Altesse a été conçue en 5 corps optiques. La version 96 pt est dessinée avec un petit œil à fort contraste alors que de l’autre côté du spectre, la version 16 pt propose un gros œil à faible contraste.

Schématiquement, les glyphes de l’Altesse se répartissent de la manière suivante: deux jeux de capitales, deux jeux de chiffres et des minuscules, ponctuations, ornements et vignettes. Les minuscules sont dessinées dans de nombreuses variantes, à boucles, à fûts courts, de début, milieu, fin, individuelle, le tout agrémenté de diverses lettres finales. De plus, des ajouts ornés s’attachent automatiques en fin de ligne, ainsi que sur les ascendantes et descendantes des minuscules. Le tout orchestré par des fonctions OpenType qui permettent un usage en nuance.